Gustave Doré et le monochrome

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L'exposition du musée d'Orsay qui sera close le 11 prochain apporte par le fait un complément à l'histoire des révolutions potachiques de l'art, et en particulier celle du monochrome.
L'amusant personnage, quoique résidant versaillais, que fut Gustave Doré, entrepreneur polyvalent du dessin de presse, donne dans son Histoire pittoresque, dramatique et caricaturale de la sainte Russie... commentée et illustrée de 500 magnifiques gravures... (Paris, J. Bry, 1854) une superbe tache rouge sang provoquée par le sang répandu par Ivan le Terrible. Légende de l'image : "1542-1580. — Suite du règne d'Ivan-le-Terrible. Devant tant de crimes, clignons l’œil pour n'en rien voir que l'aspect général."
Après certain Belge qui préfigure d'une paire d'année cette opération, toute tentative postérieure est donc doublement rendue à la postérité d'un geste déjà réalisé.
On notera que ce même livre donne également une préfiguration du monochrome noir dès la page 1 puis du monochrome incolore en page 7.



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