Le Carnoplaste s'éclate

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Sous des couvertures singulièrement attractives à la mode d'autrefois, le Carnoplaste déclare sa passion de la littérature populaire d'aventures.
Tandis que des universitaires fomentent des colloques singulièrement vains, ou ridiculement puérils, certains ont pris le taureau par les cornes pour réjouir le lecteur d'histoires variées dont le mystère ne masque pas le nerf.

Aventure, mystère, au-delà, chevalerie chinoise, catch mexicain, détective cul-de-jatte, horreur, série B, SF, exploitation, crimes solubles et insolubles, récit historique ou préhistorique, western subaquatique, aventures dans l'Himalaya, Romains, neige et calmars, etc.

Le Carnoplaste n'y va donc pas avec le dos de la cuillère omnitemporelle à portée élastique, et c'est bien agréable de sa part de réveiller ainsi les enfants qui sommeillaient en nous.
Réinitialisant Harry Dickson, ce détective de l'impossible, ou tel autre cador des lectures du mercredi - et autres moments délectables -, la maison a créé en outre un nouveau détective tout à fait inattendu en la personne de... Béla Bartók ! Oui, Bartók, le génie musical du siècle dernier, le compositeur du Château de Barbe-Bleue et du Mandarin merveilleux, lui-même. Voilà qui va faire plaisir à Max Genève (Le Château de Béla-Bartók, 1995). En substance, voici le résumé de "Béla Bartók et ses fantômes slaves", un volume de Jérôme Verschueren :

Fin 1940. Dans le but de neutraliser les États-Unis avant même qu’ils n’entrent en guerre contre l’Allemagne nazie, Hitler envoie de l’autre côté de l’Atlantique ses meilleurs espions : des entités aux pouvoirs surhumains.
Exilé à New York, le musicien hongrois Béla Bartók lutte secrètement contre ces monstrueux agents du IIIe Reich, déjouant leurs machinations perfides grâce à son armée de fantômes slaves. Il est aidé dans son combat par une jeune Noire orpheline et délurée : Black Becky.
Dans Béla Bartók contre la Veuve Noire du Führer, le lecteur croisera un baron nazi immortel, cinq tonnes de crânes rasés, une arme secrète en jupons et le Prince d’un autre monde... Mais il effectuera aussi une escapade astrale avec un certain Edgar, redoutera le premier baiser de Becky, et saisira l’essence de la musique de Béla Bartók…


Tout à fait dans l'air du temps qui attribue confusément aux nazis des ressorts ésotériques, ce récit original est justement ce qu'il nous afallait pour attendre sereinement la parution, le 4 février prochain, des Mystères du nazisme. Aux sources d’un fantasme contemporain de Stéphane François (PUF, 192, p. 19 €).

Vive Béla Bartók ! Vive la musique ! Vivent les fascicules à couverture illustrée !


Jérôme Verschueren "Béla Bartók contre la veuve noire du Fuhrer. Couverture de Jeam Tag. - Le Carnoplaste, 2013, 44 pages, 7,50 €

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