Et caquetant, il se répondait à lui-même : "Pétersbourg a une quatrième dimension, que les cartes n'indiquent pas si ce n'est par un point. Car ce point est le lieu de contact du plan de l'être avec la surface sphérique d'un gigantesque cosmos astral. Ce point peut, en un clin d'oeil, nous envoyer un habitant de la quatrième dimension, dont aucun mur ne nous préservera. Ainsi, il y a un instant, j'étais en pointillé dans le cadre de la fenêtre et maintenant je viens d'apparaître dans..."
Andréi Biély Pétersbourg. Roman traduit par Georges Nivat et Jacques Catteau. Préface de Pierre Pascal. Postface de Georges Nivat. — L'Âge d'homme, 1967, 372 p. Portrait d'A. Biély par N. Vychéslavski.