« Ici, l’argent glacé du givre revêt chaque ligne. Mais le « vin des délices », c’est le papier entre la ligne qui termine le premier quatrain et celle qui commence le deuxième. En apparence, c’est un espace blanc comme les autres, mais c’est l’endroit précis où l’on aspire à pleins poumons l’air glacé, avec une sorte d’épuisement lié au pressentiment de la douleur et du bonheur, et peut-être aussi au chemin qui monte (…) ».
Lydia Tchoukovskaïa La Plongée. Traduction du russe par André Bloch, revue et présentée par Sophie Benech. - Paris, Le Bruit du temps, 216 pages, 8 €
1 De Laurence Banck -
Merci de votre conseil de lecture.