Une case vide tout là-haut

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Une semaine après le salon du livre, dit Paris Livres ou on ne sait plus quoi, Vincent Montagne, Grand Président du Soviet des Editeurs, coorganisateur du machin — comment appeler autrement un truc où les gens sont censés payer 12 € pour acheter un livre en se fadant les services d'ordre de tous les candidats des Républicains les uns après les autres ? — , nous assure dans une déclaration triomphale digne des meilleures années du Congrès du PCUS que

"Livres Paris a tenu ses promesses de renouveau dans une édition plus colorée, plus chaleureuse (...)

Une question se pose : quelqu'un a-t-il tenté de rattraper ce monsieur quand il s'envolait pour les alpages de l'esprit où désormais il erre ?
Et elle se pose doublement lorsqu'on lit le satisfecit qui suit :

"les personnalités politiques se sont succédé tout au long du salon, témoignant ainsi de l’importance du livre et de la lecture dans la société

Il manque décidément une case à ce monsieur qui ne voit pas le moindre problème à escroquer les badauds tout en exhibant des monstres dans un hangar à bateaux sans air ni grâce.
Et on lui confie des éditeurs qui sont comme des enfants...
Allez Vincent, sois gentil, écoute le docteur, raccroche.
Mais annule d'abord la connerie de l'année prochaine.


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