Onuma Nemon crève la cimaise

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Onuma Nemon semble partout en même temps : tandis que paraît un énorme morceau de son cycle lilttéraire, la "Cosmologie Onuma Nemon", il présente une gravure, œuvre jaune et rouge de belle taille, dans le cadre de l'exposition collective de l'URDLA aux côtés de Pascale Hémery ou de Mario Merz (BnF, Tolbiac).
Après avoir publié depuis 2009 plusieurs volumes chez Tristram ou Verticales, il donnait en 2012 un nouveau fragment de sa Cosmologie Onuma Nemon contient HSOR : Pr'Ose ! : 1969 et plus tard ! : spermatorrhée onomastique de Nycéphore, Nicolaï et bien d'autres (URDLA, "La Source d'Urd" n° 9, 206 pages, 20 €). Voici donc la suite de cette aventure éditoriale assez monumentale et, désormais, illustrée de vignettes à détacher soi-même et à coller à l'intérieur du livre.

La quatrième de couverture ne cesse d'être mystérieuse à qui n'a jamais abordé les rives d'O. N. :

Les États du Monde sont un voyage au Pays des Morts sous forme d'épopée carnavalesque démesurée. Ce premier volume concerne Les Grands Ancêtres et la Tribu des Gras Ici, le minimum de pacte est associé au maximum de folie.
Les personnages sont des figures, des essaims de phrase, des bouquets de sensations, et parmi eux des dieux et des héros dont on dirige les actions. C'est le basculement qui compte, et si la représentation des significations avérées explose dans un excès baroque, c'est au nom du réalisme : on chercher à retrouver par là un art de la présentation directe.
Car il s'agit que le chant dise absolument le monde qui est aussi un cerveau, le chaos du monde et du moi mobile, le dessin du monde qui n'est pas une intention, à travers ses états successifs.
Le lecteur trouvera donc ici sous une forme essentiellement poétique aussi bien du mélodrame que des parties dramatiques ou d'autres élégiaques avec les étoilements du dessin.


Ce texte est naturellement propice à la gamberge des amateurs de curiosités.
Nous y reviendrons bien évidemment.


Onuma Nemon Etats du monde. - Editions Mettray, 832 pages, 29 €

Illustration du billet : copyright Draco Semlich 2016. La gravure telle que représentée n'est bien évidemment pas dans son état "naturel". En outre, les reflets qui y figurent la déforme, d'où notre choix de ne présenter l’œuvre d'Onuma Nemon saisie par notre correspondant de guerre que dans cet état inverse.

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