Avec les sou(venir)s, Sylvain a toujours fait bon mariage

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C'est dans le livre de Sylvain Bonmariage, jamais en mal d'idée lumineuse pour sa promotion, qu'apparaît en 1935 un double cahier publicitaire sur papier glacé, avant le corps de l'ouvrage et après celui-ci. La chose n'est pas si courante.
Le premier cahier de quatre pages comprend des publicités pour la maison Plasto (68, rue d'Assas), spécialiste de la sculpture d'étalage publicitaire, les gants d'Alexandrine, les chocolats de la marquise de Sévigné et un propos de Madeleine de Swarte sur les jambes gainées de bas bleus de la marque Lys, André Baumann, le "fleuriste en vogue", et les films Lumière. In fine, ce sont à nouveau la maison Plasto, puis Au bucheron, 10, rue de Rivoli, l'opinion de Marie Belle sur l'incomparable crème de beauté Neige des Cévennes, et, enfin, le sellier Hermès.

Tout ça sur un seul livre, L'automne des Feuilles de Vigne (Souvenis) paru à l'Edition littéraire internationale. 10, rue de Vaucouleurs, où nous pouvons peut-être imaginer le domicile de Bonmariage (1).



(1) l'errata, habituel chez Bonmariage, signale bien le travail artisanal de l'éditeur.


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