« L'humanité » – Phnom Penh, par Christophe Macquet

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(« L'humanité » – Phnom Penh, juin 2016)




Il fait une chaleur à crever.

Une palme.

Mot trop chargé.
Comme le mot yourte, par exemple.
Ou comme le mot Patagonie.

Il ne faut pas rêver.
Il ne faut pas faire rêver.

C'est plus rigide qu'il n'y paraît.
Une palme.

C'est comme une biche.
J'ai essayé.

Ou une vigogne.
J'ai essayé.

Ou un chamelon albinos.
J'ai essayé.

Le crin, les dents, l'odeur.
Ça n'est pas fait pour l'humanité.

Une palme, donc.
Une palme frotte brusquement contre le volet.

La nuit.
Sans vent.
Et sans palmier.
Ça me fait sursauter.

Dévoiler ?
Révéler ?

Qu'est-ce que tu dis ?

Hier, caresser l'écorce du pin des Landes dans le fond du jardin.
Demain, photographier la houle des rizières.

Tino.

Dévoiler ?
Révéler ?

Tino.

Il traînait dans les rues, depuis qu'Avine était parti, le regard submergé, sur le chemin des écoliers, des gamins l'appelaient Tino, donc je savais qu'il s'appelait Tino, on l'aimait comme on aime une habitude, sur le chemin des écoliers, la truffe chaude et le poil fatigué, mais je ne savais pas la préparation de sa fin dans les dunes, je ne savais pas la pluie, le vent, les oyats, les puissances, et la brutale indifférence des puissances, pour tous les fils de chien, je ne savais pas sa fin, on dit qu'il se fit déchiqueter, un après-midi de novembre, par les deux Rottweilers de Charles Brodel.

Les élégantes à moto protègent leurs blancheurs.

En couple, à Buenos Aires, sur un balcon, la nuit m'appelle.

Je me mords la langue jusqu'au sang.

Dans le hall de l’aéroport, avant mon départ.

Pays maudit.

Porter un toast aux grêlons anonymes, 2014, Addis-Abeba, sur une colline, derrière l'ambassade du Royaume-Uni, j'ai fait un deal, je ne paie que 150 euros par mois, mais je dois m'occuper de la cabane en bois et de Sanafech (nom d'une espèce de moutarde), il va donc falloir que je passe le test Sanafech, qui a été sévèrement battue dans sa jeunesse et qui mord la moitié de l'humanité, je réussis le test, elle agite la queue et vient me lécher la main, je vais donc vivre trois mois avec elle, tout le quartier en a peur, elle attaque à tout-va, elle a déjà blessé une bonne dizaine de personnes, je la détache le soir (elle file comme une flèche) et je la rattache à 6h du matin avant que les voisins ne se risquent à sortir (elle ne veut pas, évidemment, je dois ruser), quand je m'en vais (marcher, marcher), elle pleure, si je ne lui ai pas fait une rapide caresse entre les oreilles, elle pleure, c'est sans doute religieux pour elle, bonne nuit, bonne nuit, tu n'es pas seule, Sanafech, les nuits sont longues, bougies, bouteilles de Gin, les hyènes et les rôdeurs, mais les rôdeurs n'approchent pas, et quant aux hyènes-ocarina, je ne connais pas les rapports nocturnes de Sanafech et des hyènes, elle doit sans doute faire attention à son matricule, mais elle est folle aussi, en tous cas, elle me rapporte chaque matin des crânes de chèvre à sucer, des bandelettes de momie d’injera, odeur infecte dans son panier, sur le perron, je dois jeter les os, les cornes, les sabots d'âne, tous les matins, je la caresse même si elle a fauté (j’apprends), l’important c’est « son état du moment », elle aime la viande, je lui donne un baiser sur la tête, elle s’allonge parfois sur le dos pour que je lui caresse le ventre (une canine dépasse des babines), j'attrape des puces à force de la caresser, à force de boire et de ne pas me laver, je me transforme en gueux, en mystique aux yeux creux, en Éthiopie (comme en Inde), on peut descendre très bas dans l'insouci de soi, tout en gardant sa dignité, sa fierté, drapé dans une étoffe spirituelle et mitée, Sanafech, c’est un chat, une difficile, si elle n'a pas sa viande (à cause d'un carême imprévu), si le riz est trop froid ou s'il a fermenté, elle n'en veut pas, j'ai beau lui donner des noms doux, j'ai beau l'appeler « Sanafechu » (à l'espagnol, « Sanafétchou »), « tu n'aimes pas le riz froid, Sanafechu, tu ne manges pas ? », ça sort tout seul, sortir, rentrer, sortir de l'humanité, parce que je suis trop seul, il y a une sortie par le haut, et une sortie par le bas, sa tête triste de chien de BD, museau tout fin, tout féminin, deux points noirs à la place des yeux, ce que je peux dire de Sanafech, c’est qu’elle me surprend sans arrêt, son museau fin de femme, la nuit, parfois elle aboie toute la nuit, je ne peux pas mettre des boules Quies, puisqu'il faut que je me réveille à 6h du matin, pour la rattacher, la nuit, toast aux puissances, toast à l'oubli, alcool, photos, bougies, les zigoltons, les zigouigouis, comme les femmes abyssines, œil de velours, ou les femmes cambodgiennes (pays parfumé et pourri, tambour, la guerre, la finesse des jointures, la faim, les lèvres savamment ourlées, la nuque, les cils, les salières princières et le burin magique des vieilles écritures), non, non, tu n'es pas seule, Sanafech, cette nuit, tu t'es réfugiée museau tremblant sous l’antenne parabolique, tandis qu'il tombe des misères, j'emporte la bouteille et je te rejoins, au ras du sol, complètement seul, le bruit des grêlons qui tombent sur le réflecteur, rebondissent sur le sol, les morts, nous mitraillent par en-dessous, blancs, blancs, dans la nuit qui descend, maintenant, je protège ma bouteille et ton museau, tu n’aimes pas ça, l’alcool, je vois, moi, ça me permet de ne plus parler aucune langue, pousse-toi un peu, le Gin me poursuit, tu n’es pas seule, Sanafech, je porte un toast immense à ta vie.

Troisième naissance d'Avine.
C'est le moment où Archibald comprend le RE.

Distillation : purification (quintessence).
Dans les lieux « forts », il faut payer.

Le braiment du baudet : poulie rouillée.

Un rabatineur survolté (avec un bec de lièvre) fait de la retape pour un bus en partance pour le Sud (pour les palétuviers).




Décomposition de mon passé.
Bourbier.

Fermentation.
Les choses vécues.

Cascades d'apparents coqs-à-l’âne, jacarandas, serments, soupers, ibis au bec recourbé, les entonnoirs qu’on a croisés.

Un passereau de la taille d’un colibri.

Un pigeon corne un coin de la photographie



Des trombes d’insectes.
Devant les phares du camion.
J’raccroche les gants.
Expulsé de l’Être par des cons.

Hier, les genêts épineux : une odeur de beurré.
Demain, les genêts épineux : une odeur de mangue mûre.

Les mouches, les mouches, les mouches.
Partout, se collent.
Les mouchent, partout, se colle.

Saturation.
Nuit monochrome.

Stop alcool, le 30 mai.

Nu.
Sec.

Produire mon propre alcool.

Il fait une chaleur à crever.

Il faut suer.
Suer du temps.

Et botter le fondement.
De tous les urbains.
De tous les rats, rateurs et littérateurs.

Crépu (crépusculaire).
Caché.

Elle dit.

El lulugar.
Et la forme ulula.

Oralité.
Caillée.

Avine est de passage.
Barattage de la mer de Morphée.

L'abandon de Daffy (il avait des vers, il marchait de travers), ma mère était tombée malade, alors on a laissé Daffy à mes grands-parents qui vivaient dans le Vaucluse, près du Thor, sur la montagne de Thouzon, puis, mon grand-père l'a donné à un boucher, c'était un épagneul breton à la truffe rose et aux yeux dorés.

Il avait des vers.
Il marchait de travers.

Bouche à nu.
Bouche à sec.

Les yeux de Pastrick se mouillent sans arrêt.

Toucan bat lourdement des ailes.

Pompe à béton vrombit comme un essaim d'asperges hydroponiques (?).

Il fait une chaleur à crever.

Karaoké, la nuit.
Le mec aviné qui chante mal.

Comme le sexe, la littérature.
Parfois c'est lourd, et parfois c'est léger.

Mais qu’est-ce que tu veux dire, frottement de palme ?
Et pourquoi m'as-tu réveillé ?

L'abandon de Negra, Uruguay, bord de mer, Valizas, septembre 2006, fin de l'hiver, bord de mer vide, comme la Schnee 2000 à Koh Kong (le pont futur, l'oiseau en cage, les bernards l’hermite, le coq sauvage et le coq domestique, la tempête qui se forme au sommet des montagnes, ma gueule sous l'abri-parasol, le côté fade et largué), la mer, inhospitalière, partout, j'ai vérifié, rouleaux, goémons, temps couvert, les cigarettes Coronado, las piedras lunares, las dunas melancólicas, la espuma (¿sal y odio?), l’aube des continuations vs l’aube des ruptures, petit matin blafard, pluvieux, Negra boit de l'eau de mer, elle dort encore, pour savoir quelque chose d’une chienne, attendre le moment où elle croit vous « tenir », non, non, on ne peut pas dire d'une chienne qu'elle dort encore, ni qu'elle vous « tient », d'une femme peut-être, mais pas d'une chienne, toujours réveillée avant son maître, toujours « tenue », même s'il s'agit, comme ici, d'un maître provisoire, parce qu'avec Negra, c'est comme ça, petite fille pauvre face à la mer, elle attend qu’il arrive, qu'il l’emmène au ciel dans les profondeurs, qu'est-ce que tu dis ? elle voit des animaux fantastiques, un éléphant, à l'horizon, une pierre précieuse, une boule de feu au bout de chaque défense, devenir riche, petite fille pauvre, sa mère malade, ses larmes, arbre nouveau, fruit rouge, pulpe rouge inconnue, guérit sa mère, qu'est-ce que tu dis ? le petit sa mère meurt sous la glace dans le lac, il ne peut plus sa route, devenir riche, partir pays étranger, amour une fille, baise ne voit plus sa route, ou non, se noie la fille, ou non, s’en va, l’important, c’est la forme, lui dis-je, les adjectifs, je lui propose, c’est la fille qui le tue, on suit la fille jusqu’à la fin, et à la fin la belle innocente, c’est elle qui tue, c’est elle qui reconstruit l'histoire, avec Negra, c'est comme ça, elle traînait sur la plage, sans maître, un chien-paria de plage (comme dans le Sud de l'Inde), non, plutôt un chien-baquiano, comme on dit par ici, un pisteur, un bâtard éclaireur, un canis lupus qui choisit son maître sur la plage et qui l'accompagne pendant plusieurs heures, pendant plusieurs jours, pendant plusieurs semaines, pendant toute la vie même, qui le protège, qui lui ouvre le chemin, Negra, elle s'appelle Negra, je le sais parce qu'elle est toute noire, parce j'ai crié vingt noms sans succès, parce que quand j'ai crié Negra, je l'ai vu redresser les oreilles et remuer la queue et venir vers moi, c'est la nuit, elle a donc eu des maîtres avant moi, allongée sur le seuil, des bruits, baptisée, je ne sais quoi, du vin dans un gobelet en plastique, je ne sais d'où, crillons, cigrales, clapaud ,qui dans l’herbe séduire régner le cadavre du chat mort, comme le cadavre de la chevrette blanche dans le Gobi, perdu photos, oiseaux gueulards, territoriaux, elle montre les voies, elle va de l'avant, elle revient si je tarde, elle attend patiemment, je suis l’œil pour Negra, elle pose parfois, l’arroyo que je ne peux traverser, eau froide, danger, l’obstacle, finalement, je trouve une barque en amont, Negra, ça ne l'arrête pas, sa petite tête noire franchissant l’arroyo glacial (elle me suivra jusqu’au bout), les grandes dunes, le désert de sable, la marche à deux, plus tard, estran, cimetière de vieilles godasses, de lobos marinos, d’oiseaux, la mer rejette les cadavres, la mer se purifie sans mouches, Negra boit de l'eau de mer, Negra entame une patte de lobo mort, phare qu’on n'atteint jamais, la folle à Cabo Polonio, il n’y a que des malheureux en ville, se suicident le dimanche, dit-elle, moi je ne sais pas quand c’est dimanche, ni hay árboles para esconderse, beaucoup de vent, tu deviens fou, les cabanes sont petites, c’est pour se retrouver, c'est pour se ramasser, ça commence comme de l'aventure, l’oiseau criard fait mine de nous attaquer, marche, marche, bonheur, mal aux jambes, le vent, le sable où s’enfoncent mes godillots de chantier, le gilet où j'enfouis ma tête, pour allumer une cigarette, ne jamais rentrer par le même chemin, le bord de mer, le jour décline, les vagues hier comme une marche militaire, aujourd’hui comme un air de carnaval, village-fantôme, au loin, une antique « bergère peul », visage brûlé, enturbannée, elle vient vers nous, pan de manteau qui flottait dans la brume, au début, je savais pas si c’était humain, puis coït dans les dunes, Negra en sentinelle, comme en Mongolie, les poteaux électriques, le soleil qui réapparaît, rayons dieu parle, comme un défi la marche, contre le temps pourri, deux rayons de soleil, récompense, je rentre en stop, recolector de basura, tracteur, puis camionnette, je monte Negra dans la camionnette, trouée dans les nuages, plaine palmiers on dirait le Cambodge, Negra a peur de la camionnette, puis des camions de terrassement, marais en fin de journée, Negra passe et repasse sous le barbelé, Negra se délecte dans les marais, Negra a peur de la camionnette, des camions de terrassement, mais elle n'a pas peur de la mer, elle aime le sable, les dunes, elle boit de l’eau de mer, c'est une sœur de la côte, j'ai loué une cabane de pêcheur, la nuit, elle monte la garde devant la porte, je fais des spaghettis, je lui en donne les trois-quarts, je mange le dernier quart, puis je m'effondre sur mon lit, je rêve, la « bergère peule » me raconte, tu étais habit noir, chaque mois, le même jour, tu enlevais deux enfants pour les manger, on le savait, on vivait en famille dans les arbres, sans barrière humain animal, Negra faisait partie de notre famille, elle avait deux chiots, je t’ai dit non pas chez nous va chercher ailleurs, il y en a d’autres, je pensais que tu te transformerais comme les loups-garou, mais la nuit tu es venu, tu as pris un chiot dans chaque main avec ta mine quand elle est mauvaise, mais tu n’étais pas transformé, tu étais comme un homme habillé avec tes habits noirs de toujours, je me suis dit ça va venir, il va se transformer, tu t’es jeté dans le précipice avec un chiot dans chaque main, j’ai eu si peur pour toi, je me suis dit que là enfin tu allais te transformer, mais non, même pas, et finalement tu t’en es sorti indemne avec un chiot dans chaque main, et je me suis réveillée, le lendemain, je me réveille en sueur, Negra n'a pas bougé, on part de l'autre côté, c'est moi qui l'entraîne, vers Aguas Dulces, un petit étang avec des aigrettes (amoureux des aigrettes, partout, j'ai essayé : j'ai fini par admettre que cet IMMENSE AMOUR était abstrait), l'humanité, c'est une moyenne, Negra ne joue pas avec les grenouilles, c'est beaucoup d'oubli, beaucoup d'appétit, Negra ne veut pas jouer , c'est déjà l'oubli du fonctionnement des organes, elle n'a pas le temps, désir, les vieux, désir, elle est très occupée, l’humanité, les yeux, jusqu'au bout l'humanité les yeux désir les vieux le fonctionnement des organes, pas cariñosa mais fidèle, le bruit des pins qui grincent, être nourri, être aimé, ne pas être abandonné, l’odeur des lobos morts venant de la grande île en face, Negra n'est-elle qu’une « perra » qui sert de guide à tout le monde ? à un moment, je m'assieds et elle disparaît, ennui ? soif ? désertion ? c'était une fausse sortie, elle m'avait contourné, elle m'attendait sagement sur une dune en surplomb, on se remet en marche, on marche, marche, es-tu encore vivante quand tu n'es pas là, Negra, quand je ne te regarde pas, quand je ne pense pas à toi ? on marche, mais rapidement je sens que Negra n'est plus la même, elle me suit, mais je sens que c'est parce qu'elle remplit une mission, elle a l'air d'avoir peur, et brusquement, là, je comprends, on a dépassé la frontière, on n'est plus chez elle, là, brusquement, huit molosses fondent sur nous, Negra se blottit contre ma jambe droite, ils nous entourent, l’échine hérissée en montrant les crocs, c'est un cercle de grognements, museaux froncés, pupilles dilatées, les raideurs de la haine, régulièrement l'un d'eux attaque au centre, essaie de mordre Negra, ce n'est pas moi qu'ils visent, c'est Negra, c'est l'intruse, l'étrangère, je gueule, mais je n'en mène pas large, je ramasse un éclat de parpaing, je lance, de toutes mes forces, je gueule encore plus fort, puis une bouteille de bière vide, kaï-kaï, j'ai touché un grand mâle, taïaut-taïaut, ils s'en vont aussi vite qu'ils sont venus, je gueule une dernière fois, j'ai compris, je rebrousse chemin, le soir tombe, on rentre à la cabane, je fais des spaghettis, je lui en donne les trois quarts, je mange le dernier quart, la nuit s'épaissit, j'oublie la lune, la nuit se tend, je me fous des étoiles, la nuit cède, et je cède avec elle, je m'effondre sur ma paillasse, je rêve, mon plus vieux rêve, la route, la verdure, les arbres sur les bas-côtés, on arrive dans une maison de la vie antérieure, il y a un berceau rempli de pétales fanés au milieu de la cuisine, à contre-jour, puis un autre rêve, le soleil, un chantier (une route en latérite, des pelleteuses), puis un autre rêve, une épouse en cire, ses cheveux partent, exsangue, mâchoires Ramsès, respiration coupée, à la fin, les dents-monstre, la tête dans la cuvette vomit, moi je dis c’est bien, ne t'inquiète pas, ça va aller, ne t'inquiète pas, terrifié-insensible, si gentille pourtant prévenante avec moi dans le hall de l’aéroport, avant mon départ, c’est mon frère qui finit par l'aider, mon frère que je ne reconnais pas, je me réveille dans mon rêve, je réfléchis dans le petit matin blafard, pluvieux, samedi matin, aider une femme accouchement mort, mais qu'est-ce que tu veux dire ? les raideurs de la haine, je me réveille en sueur, Negra n'a pas bougé, dans une heure, je prends le bus pour Montevideo, je suis dans le bus, Negra me cherche, je la vois qui me cherche désespérément dans la gare routière, elle me cherche et le bus démarre.


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Il fait une chaleur à crever.

Dans le hall de l’aéroport, avant mon départ.
Le bus pour Montevideo.




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