Gare, voilà Bernard

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De la génération de Félix Fénéon (1861) et de Jules Renard (1864), Tristan Bernard (1866) précédait de peu Gaston de Pawlowski (1874). Ils étaient tous les enfants des boulevardiers, de Scholl et de Karr en particulier, ces as de la pique qui savaient forger une lame avec deux ou trois mots.
Bernard, c'était le monstre du rire, inventif comme pas deux et adepte avec ses pairs Allais et Fénéon d'une économie de la phrase très efficaces en matière d'effets réjouissants, redoutable question gondolages. Ses portraits de losers, chuteurs, ballots, maladroits et autres têtes de turc vlanet le détour.
Citation bientôt.


Tristan Bernard Le Jeu de massacre. Illustrations de Stéphane Trapier. — L’Arbre vengeur, Collection exhumérante, parution le 7 juin, 236 pages, 15 €


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