L'Amazone et ses noms

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Le Brésil a ému tous les partisans de la liberté, et tous les citoyens conscients de ce que les brutes sont capables de faire et de justifier par la violence.
Pour échapper à l'ambiance délétère et découvrir une œuvre traduite en français depuis 1993 grâce au Seuil, La Ville au milieu des eaux, du Libano-Brésilien Milton Hatoum est le recueil parfait.
Il se lit comme se boit un verre de rhum, dans la satisfaction du désir des lectures jouissives, et avec le baume de la mélancolie qui sied tant à l'homme.
Comme l'Amazone porte cent noms selon le segment où l'on se trouve, Hatoum raconte des vies aussi différentes qu'il est possible qu'elles le soient, avec une douceur et une empathie qui n'est pas sans évoquer parfois la manière d'Alvaro Mutis, ou d'un Mafhouz de l'Océan vert... Une précision encore : la ville au milieu des eaux est Manaus, d'où nous vient Hatoum.



Milton Hatoum La Ville au milieu des eaux. Traduit du portugais (Brésil) par Michel Riaudel. Paris-Arles, Actes Sud, 160 pages, 17 €

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