Les gens de la clairière

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Il n'aura échappé à personne, évidemment, que vient de reparaître une fiction de 1971 au titre propre à inquiéter : Les Gens de la clairière.
Il est signé Régis Rivald et reparaît sous sa marque d'origine, Buchet-Chastel.
Potentiellement placé à la croisée de plusieurs univers, les cinq mots de son titre nous placent face à une énigme... De quoi s'agit-il donc ?
Un roman du temps de l'âge de bronze ? de fer ? au Moyen-Âge peut-être ? Serait-ce un livre avec martiens ? une prose paysanne ? agreste ? sylvestre ? Un récit rom avec violons et roulottes ? Y aurait-il vol d'enfants ?
Naturellement, on ne vous en dira rien puisque le suspens est le ressort de ce livre étonnant dont les premières pages portent en germe toute la menace...
Comme par un fait exprès, Régis Rivald nous reste un inconnu (il a publié plusieurs livres après celui-ci, mais rien de probant) et nous avons pu, si le Préfet maritime se souvient bien, se procurer son protrait (que nous vous donnerons un jour prochain, chanceuses et chanceux que vous êtes).
Publié dans la même foulée que Délivrance (James Dickey) et que Le Clan (William Kuhns), il se peut que cette proximité vous soit une indication, sachant que chacun de ses livres a sa personnalité propre. Ajoutons pour faire bonne mesure que Les Gens de la clairière est probablement le plus... panthéiste, si l'on veut.
Il est clair que si l'on peut tourner comme un derviche en transe dans une clairière, on va assurément tourner les pages de ce page-turner avec fébrilité durant tout l'été.


Régis Rivald Les Gens de la clairière. Préface du Préfet maritime. - Paris, Buchet-Chastel, 2019, 208 pages, 15 €

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