En forêt, la plupart des enfants s'emploient de toutes leurs forces à manifester leur pouvoir sur la nature : ils cassent les branches, font brûler la poix des arbres, enfoncent des clous dans les troncs d'arbres vivants, désolent les nids. En surveillant le travail des camps de pionniers, il nous faut absolument tenir compte de l'état des forêts avoisinantes.
Mais en remarquant des dégâts dans les bois, il ne faut pas, me semble-t-il, en accuser entièrement les seuls enfants. (...)
Mikhaïl Prichvine Le Cellier du soleil ("Le Miel polaire", "Le Maître de la forêt", "Vassia Vessiolkine"). Traduit du russe par I. Kotomkina et T. Bodko - Moscou, Editions du Progrès.