L’Oeil entrouvert

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Extirpé des »night-letters » (Claude Roy) rapportés par le poète-compositeur Jacques Besse de ses vacances, un fragment...
Pour se souvenir qu’il faut lire Jacques Besse — oublié peut-être, indispensable aussi sûrement.

Le nouvel âge

Juste en train sous le ciel de regarde de l’herbe
Avcec ce beau petit projecteur isolé,
Corps à deux pattes, maternelle,
Et qu’il se demandait, désuet, et tout seul, vous savez,
« Herbe au dehors... moi seul... mes pieds,
Ma tête... et farandole. »
Oh ce que je suis grand de ce que je me dis
De cette herbe,
De quoi rêver !




Jacques Besse L’Oeil entrouvert. — Paris, Pierre Belfond, 1973.
et toujours Jacques Besse__ ‘'La Grande Pâque''. — Paris, P. Belfond, 1969, rééd. P., La Chambre d'écho, 1999.


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