La plaine étant très belle ce jour-là. Les roseaux se dressaient immobiles sur les bords du marais. Ils se gorgeaient de soleil, se disant que demain, peut-être, il ne reviendrait pas ! Les roseaux portent en eux la sagesse, bien que leur destin soit de frémir au moindre souffle de vent.
Sotiris Patatzis La Cité ivre, traduit du grec moderne par Jacques Lacarrière. — Tournai, Casterman, 1963.