(...)
Tout le soleil est étendue. Et je suis moi,
Conscient par l'objet que je suis.
Car je ne subis plus ; je mesure ; je pèse,
Selon le glissement des lois.
Le couchant rase l'ordure des trottoirs.
Je pense à me mouvoir. Je suis aussi brillant
Qu'un clapet de cylindre attendant la vapeur.
Pierre-Jean Jouve, Les Ordres qui changent. - Paris, E. Figuière, 1911.