Le Maitre de Ballantrae se refait une beauté

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Rapide confession : oui, nous avons fait une petite infidélité à ce cher vieux Théo Varlet... Nous nous sommes jetés sur la nouvelle traduction du ''Maître de Ballantrae’’ de Stevenson par Jean-Pierre Naugrette, et nous avons bien fait. La version de Théo Varlet datait de 1920 (La Sirène) et l’on pouvait sans peine redoubler sa traduction par une nouvelle édition, parfaite au demeurant, et annotée avec beaucoup de soin. L’abondance de biens n’a jamais nuit, et Naugrette sait se montrer à la hauteur de l’enjeu. Il nous présente le roman avec un appareillage de notes justes et précises, ainsi qu’une introduction et des annexes adaptées, le tout sur le présentoir élégant de sa traduction.
Franchement, lire les classiques étrangers dans ces conditions, c’est non seulement agréable, mais aussi très rassurant (1).
Si vous peinez à trouver des idées de cadeaux destinés à réjouir quelque jeune lectrice ou lecteur, vous voici sortis d’affaire.


Robert Louis Stevenson Le Maître de Ballantrae. Un conte d'hiver. Nouvelle traduction et annotation de Jean-Pierre Naugrette. — Paris, Le livre de poche, « Classiques », 429 pages, 7,70 €


(1) La grande mode des "retraducteurs" nous offre trop souvent des textes fagotés en dépit du bon sens. Suivez notre regard...


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