L'Amer neuf

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Amer est la seule revue francophone à pouvoir faire cohabiter John Muir et la fumée de tabac, Elisée Reclus et les fanzines, les maîtres-nageurs et Robert Caze, les goélands et Rachilde, les fantzine et Pete Fromm, Bachelard et le cinéma de genre, le droit maritime et Gilbert Cardon, la cyprine et la littérature américaine, la laparotomie et la noyade (manque plus que la potomanie)...
Amer est la revue qui se distingue sans effort.
Son seul prochain numéro sur le thème de l'eau (numéro 9) comprendra :
— 5 entretiens plus ou moins longs et 17 courts
— quelque chose comme 102 questions posées et à peu près autant de réponses
— 10 nouvelles contemporaines ou délicieusement surannées
— 4 textes inclassables
— 4 articles coruscants
— 132 notes minutieuses
— plusieurs dizaines de chroniques aiguisées
— 184 images et illustrations irrigantes
— 3 port folio michto
— 8 images hautes en couleur
Soit 480 pages aqueuses
Soit 660 kilos de papier
Soit un total consommé d'environ 330.000 litres d'eau utilisés

Et puisque ce sera un numéro humide, il sera parfait pour étancher la soif de votre curiosité.
En attendant, comme l'explique Ian Geay, le meneur, il convient de passer la serpillère et d'étancher toutes les fuites de trésorerie possibles... Autrement dit, et pour changer ses habitudes, pour éviter que la sortie du numéro soit trop gênée par la situation présente, il lance une opération de précommande pour fluidifier l'opération et rendre visible un tant soit peu ce neuvième numéro qui promet d'être copieux.
Par ailleurs, il convient de lire ce qui suit, léger cours d'économie éditoriale pas inutile, puisque la maison éditrice fête ses vingt premières années d'existence.
Comme le temps passe... (Alphonse Allais).

Allez ! avant que les rades (et le reste) ouvrent de nouveau leurs portes, filez des sous si le cœur vous en dit et que vous pouvez le faire, et surtout, portez-vous bien !
Amer est une revue dite littéraire. Du moins sur le papier. Elle prépare son neuvième plongeon, qui devrait faire un bon vieux plat ventre aux alentours du premier mai, ou dans ses eaux-là. Elle a d'ailleurs pour thème, les eaux. De quoi bien préparer l'été donc.
Amer, à quelques exceptions près (La Friche, les Mots à la bouche, Publico à Paris, le Café Michèle Firk à Montreuil) n'est pas accessible en librairie (1). La situation sanitaire et sécuritaire depuis un an nous empêche de la diffuser - ainsi que toutes les autres productions des âmes d'Atala - dans les lieux où elle s'épanouit d'ordinaire (table de presse, concerts, ciné, café, rue). Nous ne savons pas quand nous nous reverrons, en attendant, voici l'occasion de commander le prochain numéro, de le recevoir chez vous, si nous ne nous croisons pas entre temps et de nous aider financièrement, car faut-il le préciser, nous ne touchons toujours aucune subvention.


La participation se fait ici sous forme de souscription, ou de pré-commande ou je ne sais quel autre vilain mot employer, en sachant que pour nous nous en sortions, si vous décidez de donner un prix libre (en appuyant sur l'onglet "faire un don" ci-contre), il faut penser à ajouter à votre donation, dans la mesure du possible, les frais de port qui grèvent littéralement les phynances des Âmes d'Atala. Il n'existe toujours aucun tarif préférentiel réservé aux envois des maisons d'édition, et la majorité des personnes qui nous commandent aujourd'hui des livres à prix libre, ne pense pas à ajouter les frais de poste à leur obole
Aussi quand vous commandez par exemple un Amer 5 euros et que vous le recevez chez vous dans un paquet affranchi à 5,91 euros, il faut imaginer qu'en réalité, vous avez juste remboursé une partie des frais d'envois, et que nous sommes encore de notre poche de 91 centimes. La chose dite, un prix libre reste un prix libre, et si vous ne pouvez ou ne voulez pas faire autrement, vous recevrez dans tous les cas votre exemplaire.
D'après nos calculs, les frais d'envoi de ce numéro devraient s'élever à 6,31 euros par exemplaire...
Au final, souscrire (à prix libre ou fixe) permet dans un léger paradoxe de nous aider à ce que la revue demeure toujours accessible à prix libre et souvent gratuitement (pour les prisonniers, prisonnières, les campagnes et opérations de soutien, les bibliothèques, les précaires, etc.) et à continuer de faire des livres comme on l'entend. En vrai, si ça vous saoule de lâcher des thunes ici - on vous comprend -, vous savez que vous finirez bien par tomber sur un exemplaire, dans une distro au fin fond d'un concert bruyant, ou que nous vous la filerons lorsque nous nous croiserons dans un terrain vague, de la main à la main, et loin des rapports marchands, donc ne vous emmerdez pas.
D'ailleurs assez parlé d'argent, c'est vraiment ennuyeux.


A vos claviers.



(1) Amis libraires, on compte sur vous, ô sacrés défenseurs de la culture !

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