Calet lit Landay

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Quels étaient donc mes auteurs préférés ? Il me faut confesser qu'ils n'étaient pas très bons. Je vais en citer quelques-uns, au hasard : Jean Lorrain, Pierre Mille, Michel Zévaco, Xavier de Montépin, René Maizeroy, Paul Féval, Gyp, Paul Adam, Pierre Decourcelle, Richard O'Monroy (c'est un nom qui m'a frappé).
Au sortir des Contes de Perrault et des Fables de La Fontaine, c'était assez déconcertant. il n'y avait rien pour moi là-dedans. J'ai lu tout les livres que lisaient un monsieur ou une dame chez qui l'on m'avait mis en dépôt. Quel régime ! Je suis entré dans les lettres par les bas-côtés. Ce n'est pas ma faute.
Pourtant, je ne suis pas prêt d'oublie Fausta vaincue ou Carot-Coupe-Têtes.
Hier soir, j'ai remis la main sur le deuxième tome de Vingt mille lieuses su les mers. Je me demande ce qu'est devenu le premier. En dépit de la couverture rebutant, j'ai ouvert mon volume, par curiosité : j'ai passé une partie de la nuit en compagnie du mystérieux capitaine Nemo... C'est peut-être à quarante huit ans qu'il convient lire de Jules Verne, net non pas à douze.



Henri Calet Je ne sais écrire que ma vie. Edition établie et présentée par Michel P. Schmitt. Préface de Joseph Ponthus. — Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 256 pages, 20 €

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