De formidables contes fantastiques de la Nouvelle-Amsterdam

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Un achat inévitable de la fin de l'été : Patrick Reumaux réunit et traduit les Contes de la Nouvelle-Amsterdam de Washington Irving, de formidables récits fantasques pleins de superstitions et de pirates tirés d'une époque où New-York n'appartenait pas encore aux New-Yorkais, plus tout à fait aux Hollandais et point trop vraiment aux Anglais. Le Village était alors un village et les rives désertes de l'Hudson comptait des pièges à marins et des îlots où les pirates venaient piocher la terre pour y cacher trésors et cadavres. Et, de fait, avec son "Île au gibet", son Vaisseau-Tempête, ses pilleurs de trésors, rien du paysage fantastique ne manque à ces contes du temps du "Cavalier sans tête", charme personnel d'Irving compris.

Si j'étais en train de raconter un conte, ce serait le moment ou jamais de tisser la trame d'étranges aventures dans ces monts sauvages en compagnie de chasseurs errants et, après avoir plongé mon héros dans toutes sortes de périls et de difficultés, l'en tirer grâce à un petit miracle, mais, comme je conte une histoire vraie, je dois m'en tenir aux faits et aux probabilités.

On connaît déjà très bien l'histoire de Rip Van Winkle (retraduite ici), mais depuis que nous avions lu les délicieux Contes de l'Alhambra, il nous manquait ce pan "vieil-hollandais" de l'oeuvre d'Irving, grand parmi les grands aux côtés de Bierce et de Twain.


Washington Irving Contes fantastiques de la Nouvelle-Amsterdam, traduits de l'américain par Patrick Reumaux. — Caluire et Cuire, Sous le sceau du Tabellion, 2021, 192 pages, 18 €



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