Comme disait celui qui est déjà mort

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, ce livre de poésie a reçu tous les éloges. Ça n'étonnera personne ; il est traduit par Jean-Baptiste Para.

Né en 1976, le Russe Boris Ryji s'est suicidé en 2001. Il a donné sa voix à la génération perdue de Russie...


Déchèterie de la mémoire, varia et fourbi.
Comme disait celui qui est déjà mort,
la laideur est la beauté
qui ne peut trouver place dans l'âme.
Ce qui excède sa mesure n'y entre pas.
A la gare les trains sont à quai
l'heure a sonné. Une mère étreint son fils.
Le pauvre trésor est bon pour le service.
"Ne nous laisse pas en peine, au moins écris-nous."
Les adieux sont plus terribles à l'aube
qu'au soleil couchant. Allez, embrassons-nous !
Davantage de noire douleur, poète.



Boris Ryji La Neige couvrira tout. Traduit du russe par Jean-Baptiste Para. Edition bilingue. - Cheyne, "D'une voix l'autre", 96 pages, 22 €

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