L'Ecrit mène

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Dernier Carré ne se rend pas. Septième livraison riche, "J'entendais le bruit de mon sang" (Henri Bosco). Avec des interventions de Marlène Soreda et de Baudouin de Bodinat, mais aussi d'une anonyme et d'un André Bercod final...
Au-delà des récits et analyses de la situation présente, passée et à venir (masks, masks, masks...), nous avons retenu, tête en l'air que nous sommes, l'intervention involontaire d'une femme anonyme d'une époque incertaine qui, en laissant son petit carnet au fond d'un tiroir ne s'attendait sans doute pas à ce qu'il puisse être édité un jour. Simplement, sans effet de manche, comme il a été écrit, très humblement, et très douloureusement semble-t-il. Un document extrêmement touchant qui fait office de contrepoint à nos complaintes circonstancielles.
Cet ensemble de petits fragments qu'on dirait "du soir" entre nettement dans le cadre de la littérature brute, à l'instar du Plancher de Joachim (Belin, 2017) . A ceci près que ces notes n'étaient pas destinées à la lecture, contrairement aux inscriptions du menuisier dauphinois qui les avaient planquées à ses contemporains sous le plancher du château qu'il réhabilitait.
L'écrit mène. Lorsqu'il n'est pas vain.



Dernier Carré (n° 7, 32 pages, 5 €)

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