Un livre, un prix

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Kapka Kassabova avait reçu il y a quelques mois le prix Nicolas Bouvier -2020) pour Lisière, la voici laurée du Prix du Meilleur livre étranger 2021 dans la catégorie Non-fiction pour L'Écho du lac. Son livre prend naissance lui aussi dans les Balkans car Kapka Kassabova n'est ni une reportère, ni une touriste. Avec ce nouvel opus, elle montre qu'elle a la trempe d'une prosatrice, et d'une prosatrice engagée dans un projet à long terme. C'est assez remarquable pour être noté.
De plus, elle nous est aussi utile qu'Erika Fatland dont le livre nous avait ouvert les yeux sur les réalités de plusieurs ex-républiques soviétiques d'Asie : Klapla Kassabova nous démontre que nous ne connaissons pas mieux notre géographie que nos frères américains du Nord, elle nous enseigne quelques faits historiques, nous renseigne sur des régions très belles et nous raconte des histoires familiales, intimes, ou celles de peuple en butte à des pouvoirs malsains.

Elle sera ce soir à la librairie Le Comptoir des mots (Paris XXe) et il ne serait pas malvenu de songer à en acheter une paire d'exemplaires pour songer à faire une ou un heureux durant les fêtes. Foi de Préfet maritime, c'est une idée... (Naturellement les couvertures de la maison Marchialy illustrées par Guillaume Guilpart ne seront pas pour rien non plus dans ce fort désir de papier. L'affiche reprenant la couverture présenté ci-dessus vous donne une bonne idée du livre.)



Klapka Kassabova L'Écho du lac. Guerre et paix dans les Balkans. Traduit de l'anglais par Morgane Sayana. - Paris, Marchialy, 2021

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