La terre sous la terre

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Je fus éveillé par un bruit retentissant. J'ouvris les yeux et je m'assis, me cognant la tête au pied du champignon. La mémoire me revint. Je fut aussitôt bien éveillé. On entendait des aboiements sonores ; mais ce n'était pas des chiens qui aboyaient. LE son était grave ; ce devait être des monstres de grande taille. Je me levai prudemment, et j'essayai de regarder par-dessus le bord de la vasque sans me montrer.
Il y avait une vague lueur, mais si vague qu'il était difficile d'y voir. Peu à peu, les choses devinrent plus distinctes. J'étais échoué sur le rivage d'une sombre contrée piquetée de lumières, sans doute produites par une sorte de phosphorescence. L'eau qui s'étendait derrière moi était aussi un peu phosphorescente, mais, à part cela, la terre et la mer se trouvaient dans la plus complète obscurité.



Joseh O'Neill La Terre sous l'Angleterre. Traduction de l'anglais de Jacques Gans revue et corrigée. Préface de Guy Costes. — Talence, l'Arbre vengeur, 426 pages, 19,50

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