En général, elle détestait les voyages, les paysages l'ennuyaient. Ce n'étaient jamais ceux qu'elle aurait eu envie de voir. Elle trouvait qu'ils se ressemblaient trop. Cette morne succession d'arbres , de rivières, d'animaux tristes, et les banlieues des villes, terrifiantes dans le lointain, déjà prêtes pour les bombardements..
Jean-Pierre Martinet L'Ombre des forêts. - Paris, La Table ronde, 1987. - Réédition en préparation aux éditions de l'Atteinte.