Barrucand est de retour

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Grâce à l'opiniâtreté de Céline Keller, experte en Barrucanderies, voici de nouvelles photographies de l'auteur du Pain Gratuit et d'Avec le feu, le grand roman de l'anarchie fin de siècle !
Ici, dans Le Turco, en 1903, peut après son arrivée à Alger, où l'on lit :

V. Barrucand a été, comme bien d'autres le furent avant lui et comme d'autres le seront encore, séduit par ce pays d'un charme si prenant, d'une originalité si réelle ; il est donc devenu Algérien, d'aucauns l'accusent même d'être devenu Arabe,, du moins par les tendances et par une bienveillance exagérée à l'égard de la race conquise qu'il voudrait voir relevée au même niveau que la race conquérante.
Nous n'étonnerons donc personne en affirmant que V. Barrucand jouit d'une véritable popularité dans le monde arabe et qu'on parle de lui avec tendresse sous la tente et dans le gourbi ; aussi, M. Letellier, cet infatigable lanceur d'à peu près, l'a très pittoresquement mais très justement appelé : l'Enfant des douars.
Ne désespérons pas de voir prochainement, ce fin lettré doublé d'un érudit, affirmer ses sympathies pour le monde de l'Islam, jusqu'à circoncision, le port de la gandoura et l'installation, dans les bureaux d 'Akhbar, d'un harem meublé d'odalisques à faire loucher d'envie le Sultan du Maroc.
(...)



Le Turco, illustré, satirique, politique (Ernest Mallebay, dir.), 31 août 1903.



Victor Barrucand Avec le feu. Préface du Préfet maritime. - Paris, Phébus, "Libretto", 2010.


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