Mot-clé - Roland Dorgelès

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Retour de Patorni (Aurèle) sur les meurtrières rodomontades de Barrès

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Hier apparaissait sur les étals les Notes intimes d'un embusqué d'Aurèle Patorni. Ce récit satirique composé par un certain Simplice, soldat auxiliaire resté loin des combats, est une vraie curiosité qui méritait de reparaître au moment des commémorations de la Première Guerre mondiale. Son auteur,  […]

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Aurèle Patorni, le Rossignol des massacres et les Embusqués

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Comme l'écrivait en juillet 1917 Roland Dorgelès dans Le Bochofage, son journal de tranchée, On est toujours l'embusqué de quelqu'un. Le soldat du train est celui de l'infirmier, qui est celui de l'artilleur, qui est celui de la piétaille promise à la boucherie. Et finalement, assez proches du  […]

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La Guerre n'a pas eu de poète... (Victor Snell)

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La guerre n'a pas eu de poèteElle a révélé des prosateurs On attendait de la guerre un poète, et elle ne nous en a pas donné. Les niaises acrobaties de M. Edmond Rostand ont semblé pénibles à ceux-là mêmes qui eussent voulu leur être le plus indulgent, et c'est une preuve du néant de la poésie  […]

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Bibliographie fort lacunaire des éditions G. Boaniche

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En flânant parmi les livres, le nom de l'imprimeur G. Boaniche nous tomba sous l'oeil. Il nous évoquait quelque chose... Et pour cause... De fait, la Gazette des sept arts, revue fondée par R. Canudo en 1922 et consacrée au cinéma naissant par la fine fleur de l'art moderne au goût du jour, se  […]

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Une génération d'écrivains (André Lamandé)

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Une génération d'écrivains


Voici quelque six mois, deux professeurs réputés pour leur probité et leur savoir terminèrent une Histoire de la Littérature Française jusqu'à nos jours. Tâche lourde ; œuvre consciencieuse. Les plus curieuses manifestations poétiques ou romanesques de ce temps y furent étudiées avec soin et soulignées avec une évidente sympathie. Dans ce tableau lumineux, une ombre pourtant. Une ombre douloureuse, fruit de l'oubli ou d'une prudente faiblesse, il n'importe. Le fait n'en est pas moins troublant et même scandaleux : les noms des écrivains vivants qui s'inspirent de la guerre sont absents de cette Histoire : ni Duhamel, ni Barbusse, ni Roland Dorgelès. Et quand elle cite Alexandre Arnoux, elle oublie, comme par hasard, qu'il est l'auteur du Cabaret, l'un des plus beaux livres inspirés par la dernière guerre.

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La machine à péquand (Roland Dorgelès)

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— Tais-toi, réplique Vieublé sans se fâcher. T'as jamais eu l'honneur d'y traîner tes grolles, à Paname, bouseux. Je la connais, ta capitale : y a que des cochons sur le boulevard. — Quoi qu'il dit ce feignant-là ! — Il dit que t'as jamais débarqué à Paris, plein vase, même avec ton biau costume  […]

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