Parce qu'il le vaut bien, un portrait de Léo Larguier (1878-1950), prolifique auteur né à la Grand'Combe (Gard), réputé dans les bonnes chaumières.
On trouve sur Gallica ses poèmes de jeunesse au détour de l'Ermitage, de Je sais tout, de la Plume et l'on se plaît à ses fraîcheurs simples.
Pour les curieux, ses Conseils à un poète dans la Revue de Paris du 1er juillet 1913.
(...) Car il faut se lever, et dès que l'on s'éveille.
Que dirais-tu du voyageur restant au port
Quand il est arrivé, quand la rade vermeille
Est devant lui, cirque marin embrumé d'or ?
(...)
Seul paraît disponible son Après-midi chez l'antiquaire, avec des illustrations de Chas Laborde (Neuchâtel, Ides et Calendes, 2002, 19 euros).
1 De Alain Paire -
J'aime bien Léo Larguier. Il a fait son service militaire à Aix en Provence, il a raconté comment il lui arriva de converser avec Cézanne et même avec Germain Nouveau qui mendiait sur le porche de la cathédrale Saint Sauveur. Et puis un jour j'ai lu une dédicace de Marc Bernard à Léo Larguier : il le remerciait d'avoir favorisé son prix Goncourt de 1942 pour "Pareils à des enfants".
2 De thiers jean-marie -
Connaître Larguier par Paul Léautaud efface le poète simple au profit d'un opportuniste.En retard, légèrement, aux obsèques de Coppée, ne peut pas parader et s'en va boire un verre à Bagatelle avec Derennes et André Germain.Dissociation ?