Tandis que les Isoldiens s'étranglent de rage, mais avec retard (cf. billet du 30 juillet dernier), il nous semble opportun de signaler que La Rentrée littéraire d'automne en France, bien aussi plaisante que la pêche à la truite en Amérique, nous vaut quelques plaisants moments. Nous en reparlerons, à l'occasion, lorsqu'un incipit plus frais et plus ridicule encore que le dernier mentionné nous sautera à l'oeil. Il suffit d'aller y voir pour tomber sur une ânerie...
Aujourd'hui, parce que nous avons à nous faire pardonner quelques journées de campagne, nous tenons à rester roboratif en vous annonçant la prochaine parution de Rome, regards de Rolf-Dieter Brinkmann (mise en vente : 11 octobre).
C'est une publication de la maison Quidam - et là tous de s'exclamer : quelle audace ce Quidam !
(Rappelons bien à propos que Quidam est déjà responsable des traductions de l'Anglais B. S. Johnson).
Rolf-Dieter Brinkmann était aussi allemand que Johnson était anglais. Il écrivait de Rome où l'avait appelé un séjour d'artiste la maison Massimo, l'équivalent teuton de la villa Medicis. Ce journal en trois cahiers rédigés entre octobre 1972 et janvier 1973 n'est pas rien : c'est une première pierre composite où sont relatés le voyage, les lectures, les impressions, la vie collective entre artistes avec force images et collages. Publié en 1979, ce témoignage posthume est le premier livre de Brinkmann publié en France. A notre connaissance (mais nous sommes tant médusés par l'Isidore Isou que nous ne voyons plus rien, n'est-ce pas...)
Le Préfet maritime profite (lâchement) de votre attention pour vous signaler que vous trouverez sur librairie Lekti-ecriture.com les quatre derniers livres disponibles de Loys Masson. Viva ! Les plans de Pierre Daix ont échoué !