S’en doutait-on ? Marcel Schwob était fan d’Henri Barbusse.
C’est du moins ce qui apparaît à la lecture de cet envoi apposé sur un exemplaire des Mimes avec un prologue et un épilogue (2e édition, Mercure de France, 1894).
Complément apporté par la navette de 12 heures 40 : Bruno Leclercq fournit le commentaire explicatif à ne pas rater (cliquez ici, oui, plus bas à droite).
1 De Zeb -
En 1894, Barbusse n’est encore que le gagnant du concours de poésie du supplémént littéraire de l’Echo de Paris, où Catulle Mendès dirige avec un conseiller littéraire du nom de Marcel Schwob. Ceci explique peut-être cela. Les poèmes de Barbusse seront recueillis dans Pleureuses en 1895. Amitiés au Préfet.
2 De SPiRitus -
Schwob fan de Barbusse, mais d’un Barbusse qui ne s’est pas encore enflammé : un Barbusse en minuscule…
3 De GH -
Noël Arnaud, dans son Jarry raconte ces concours :
Barbusse, ayant gagné trois fois, devient, suivant la règle, hors concours et membre du jury. Jarry et son ami Edouard Julia, également lauréats, deviennent aussi intimes de Schwob aux alentours de 1893. C’est apparemment Schwob qui introduit Barbusse dans le milieu littéraire : sans doute y a-t-il aussi des envois à Barbusse de Jules Renard, Pierre Louÿs, Paul Valery voire Oscar Wilde…
Bonne fin d’année !