Renée Dunan

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Il reste un gros doute sur l’identité de l’écrivain Renée Dunan, ou plutôt sur son autorité, et d’immenses zones d’ombre sur le personnage de cette romancière, pétroleuse des années 1910-1930, collaboratrice des revues et journaux les plus variés, anarchisante, dadaïsante, chroniqueuse de bibliophile au Rouge et le Noir, auteur de romans érotiques au point qu’elle est considérée comme l’une des premières militantes de la liberté sexuelle des femmes.
Les meilleurs limiers sont sur l’affaire et s’ils parviennent à cibler le couple Dunan (Georges Damian et Renée) du côté du 86 du boulevard Voltaire à Paris puis dans le Var, ils sont loin de pouvoir encore prouver qui de l’un ou de l’autre a écrit les livres signés Renée, Spaddy, Marcelle Lapompe, Luce Borromée, etc.
Loin aussi d’avoir déniché un portrait des deux (à notre connaissance).
En somme, cette libre romancière est encore dans les limbes. Elle serait née à Avignon en 1892, elle serait morte en 1936… ou en 1938 (mais aurait écrit des lettres entre les deux dates…). Rien n’est sûr, hormis la kyrielle de pseudonymes desquels elle signa Triple Caresse (1922), La Culotte en jersey de soie (1923) et autres joyeusetés.
Afin d’apporter notre modeste pierre à la construction en cours, et depuis longtemps, cette dédicace trouvée sur un exemplaire de Mimi Joconde ou la Belle sans chemise (Paris, Henry-Parville, 1926, 208 p. ; nous n’avons jamais dit que toute l’oeuvre signée Renée Dunan était essentielle…) destiné à René Borelly, le directeur des revues L’Atalante et le Cousin Pons dont nous parlerons bien un jour, allez…

Sur Renée Dunan
“Renée Dunan” par Claudine Brécourt-Villars in Fascination, n° 27, 2e trimestre 1985, pp. 21-25.
“Renée Dunan ou la femme démystifiée” par Claudine Brécourt-Villars in Histoires littéraires, n° 2, avril-mai-juin 2000, pp. 51-66.

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