La police en met un coup (ça bosse dur à la préfecture)

Nous ne prenons pas souvent le clavier pour nous exprimer sur des sujets oiseux, mais lorsque l’humour involontaire s’en mêle, ainsi qu’une censure larvée, nous ne pouvons nous en empêcher.


Et, en effet, on apprend, messieurs-dames les chefs de la police, que vous fîtes arrêter ces jours François et Johanna Bouchardeau à Forcalquier.
Quelle audace, bon sang, quelle audace ! Un couple d’éditeurs, ça c’est du coup de filet !
Evidemment, ils manifestaient leur soutien à un prisonnier (1) ! Bien entendu, mais aussi, quelle idée ?
Et vous fîtes arrêter Samuel Autexier itou. Très bien, c’est lui aussi un homme dangereux (et je ne parle pas de sa soeur que je ne connais pas).
Depuis notre île, je puis vous assurer, messieurs-dames les chefs de la police, que la scène est farce. Le Canard enchaîné va se régaler.
Vous les avez relâchés ? Bien, bien. Ils n’étaient donc pas apparentés à Boris Savinkov ? Non ? Tant mieux. Nous voilà rassurés.
Une question tout de même, messieurs-dames de la haute police : disposaient-ils eux aussi de kalashnikov ?
Ca m’étonnerait.


Pour l’autocrate de notre île

A. M.

PS une piste tout de même : les éditions Gallimard font commerce du Viol des foules par la propagande politique, un livre interdit avant-guerre, et sacrément gros en plus. Ca ne vous tente pas ?

(1) Je ne sais quel apprenti-embrouillaministe à tendance bavarde, ex-directeur de revue, ex-bouillant révolutionnaire à la mie de pain (qui organise ses réunions de conjurés au Verre à Pied, rue Mouffetard, au milieu des RG !! Ouarf et re-Ouarf !), et futur héros du peuple (c’est à parier même si c’est navrant).

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