« Comme toutes choses, la politique a deux aspects : l’un mobile, transitoire, qui se modifie au gré des événements ; l’autre plus élevé, plus constant, moins variable, d’où l’œil porte au loin et découvre des perspectives infinies. Nous pouvons observer en nous ce même phénomène. Notre vie est double : l’une se poursuit au jour le jour, et a pour principal objet l’intérêt de notre conservation, (…) l’autre, plus dégagée des soucis et des biens temporels, s’écoule dans la contemplation d’un certain idéal, dans des rêves généreux, dans la poursuite des choses éternelles. »
Louis Jourdan Les Femmes devant l’échafaud (Ballay, 1862).