Le Vent d'Anatolie (1995)

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Pour finir l'année en beauté, rien de tel qu'une merveille. ça vous gonfle les voiles, ça vous épastroufle, ça vous donne une énergie incroyable.
Puisque nous avions le choix (aucune pression possible sur notre île ; le wharf est désert depuis des semaines), nous avons décidé de vous proposer Le Vent d'Anatolie de la Grecque Zyrànna Zatèli.

Comme vous le constaterez après avoir déboulé chez votre libraire, Le Vent d'Anatolie est de la catégorie des grandes merveilles de petit format — c'est une nouvelle — et son traducteur même en fait la promotion sur le site Lekti. Rien d'éhonté à son propos d'ailleurs, Michel Volkovitch n'est pas homme à se répandre en banalités, ou à se fourvoyer en mercatique. Ce qu'il annonce du petit livre est une simple vérité : ce récit est une pure merveille qui réconcilie avec la littérature traduite qui ne le serait pas.

Renouant avec la mythologie éteinte, Zatèli convoque une vieille femme assise dans une cour, au fond d'une ruelle, environnée d'un nimbe doré, rémanence d'un temps perdu. Ses bizarreries d'être solitaire mêlées aux souvenirs de sa jeunesse enfuie toilent le récit composé par une enfant chargée de lui apporter à manger.

Imperceptibles et fascinantes magies mêlées au souffle de la mort qui vient doucement, mais s'annonce depuis longtemps...



Zyrànna Zatèli Le Vent d'Anatolie. Traduit du grec par Michel Volkovitch, Quidam, coll. Poche, 2012, 5 €



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