Rouge Cent

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La revue Brèves publie son 100e numéro... Depuis le XXe siècle, cette revue qui travaille d'arrache-pied a publié la plupart des écrivains que vous avez l'habitude de voir en librairie, et à leurs débuts. Car la revue Brèves n'a peur de rien ! C'est d'ailleurs ce qu'indique la composition typographique de Jacques Gaoïtti, avec laquelle cette livraison remarquable affronte le monde : Rouge et noir ! Les cent prochains numéros seront pugnaces, autant vous le dire.

Voilà qui se jubile (1), et qui donne lieu à festivités et qui promet des informations toutes fraîches sur l'avenir de la revue de nouvelles qui, à partir du numéro 102, prendra un autre régime et, par conséquent, de l'embonpoint.

En attendant cette mutation, voici un fragment du texte introductif qu'ont rédigé Martine et Daniel Delort pour marqué le coup, en introduction d'une numéro dont le thème principal est la lecture — la parfaite occupation en ces temps de pingouin, soit dit en passant :

Passer le numéro 100, c’est comme passer la ligne. On n’y coupera pas ; il faudra bien faire quelques discours et faire sauter quelques bouchons. Mais en attendant, il faut l’achever. Encore quelques mots à écrire, on peut maintenant le regarder droit dans les yeux ce numéro, il existe. Exceptionnellement, il aura un édito, première différence. On lui a réservé ces quelques pages, c’est presque une préface ! Deuxième différence, nous l’avons composé sur un thème. Les écrivains ont souvent du mal à comprendre comment nous composons les numéros. Nous n’avons quasiment jamais proposé un thème aux auteurs, ni sélectionné un sujet comme c’est le cas pour ce numéro. Nous lisons tous les manuscrits reçus, nous notons les nouvelles qui nous semblent intéressantes, celles qui nous semblent de belle écriture, celles dont le mécanisme fonctionne bien, etc. Bref, nous les repérons, aidés par des lecteurs, parfois de fortune, parfois de passion. Et lorsque vient le moment de publier un numéro, nous le mettons en chantier en assemblant des textes, partant la plupart du temps de l’un ou de l’autre, les ordonnant, les mêlant, les accouplant ou les opposant. C’est ainsi que naissent les numéros de Brèves et ce n’est que lorsque nous les trouvons achevés, ou presque, que nous leur cherchons un nom générique, un mot qui convient à chacune de ces nouvelles comme à leur ensemble.

Au sommaire de ce numéro 100

L’homme au journal d'hier — Par Pierre Minot
Le salon des écrivains fantômes — Par François Teyssandier
Lecture à haute voix — Par Guy Chaty
Inventaire — Par Matthieu Dhennin
Chi Meng, bien avant Gutenberg — Par Robert Curtat
Terminus — Par Catherine Cleach
Le livre — Par Jacqueline Dixon
Les éclats de verre — Par Hervé Lapillonne
La femme du train — Par Pascale Yoko
Avenue Revolucion — Par Luc Marquez
L'espagnole — Par Dominique Picard
10 septembre, fin d'été — Par Frédérique Germanaud
L'invitée : la photographe Claire Garate
La Petite Lectrice — Laurent de Jussieu




Brèves, numéro 100, 144 pages, 12 €


(1) d'après ce que l'on sait pour l'instant : Mardi littéraire au Café de la Mairie le 12 février puis Salon du livre de Paris du 22 au 25 mars, Cadenet (84) en avril, Balma (31) idem et, avant Lautrec (81) en juillet, le Marché de la poésie du 6 au 9 juin 2013.

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