On ne dira pas que René de Pont-Jest (1859-1904) est le plus populaire des écrivains populaires d'une époque bénie de la littérature populaire. Non. Le lecteur est décevant, parce qu'il ne manifeste pas sa reconnaissance assez souvent, assez longtemps. Et pour cause, il meurt. Et puis il préfère se flatter les entertainers bien vivants, ce qui explique que le public s'attacha naturellement beaucoup plus à son petit-fils Sacha Guitry, même on réédita des livres de Pont-Jest jusqu'en 1951.
Concurrent des grosses plumes de son temps, en particulier Jules Verne contre lequel il porte plainte pour plagiat à propos de sa " Tête de Mimer" (La Revue contemporaine, novembre 1863 ; le Journal illustré, avril 1868), René de Pont-Jest fut assez aventureux pour tenter quelques solutions éditoriales inédites, et en particulier la préface indépendante en chinois sur papier rouge...
Nous reparlerons de ce bonhomme, en particulier à propos de son Procès des Thugs et de quelques autres écrits de sa patte, comme ce splendide Fleuve des perles (L'Araignée rouge) de 1890, lequel va reparaître...
