Métro 2033

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Passé à la caméra pour série télé dans le monde slave, décliné en jeux vidéo, Métro 2033 est un autre roman de fin du monde (après Dans la forêt de Jean Hedland dont nous parlions hier). Ici, plus un poil de nature mais les sous-sols du métro moscovite où s'est replié le peu qu'il reste d'une humanité affaiblie et en danger. Dans des conditions d'existence peu propices à la prise de poids ou au cancer de la peau par excès d'UV, des tribus autonomes regroupées par station tentent de survivre en se protégeant de la radioactivité extérieure et des mutants qui infestent la planète. Le temps de l'Homme serait-il fini ?
Huis-clos de la pénurie ultime, ce livre de Dmitry Glukhovsky raconte la course à l'angoisse d'un messager de plus de huit cents pages. Il démontre que les romanciers russes savent toujours tenir une plume, quand bien même ils interviendraient, l'air de rien, dans des domaines que l'on pensait hyperbalisés. Fantastique et thriller, certes, mais net, sans excès de trucages ni d'effets spéciaux.
De la vraie littérature d'évasion.
Gare aux rayonnements toutefois.



Dmitry Glukhovsky Métro 2033, traduit du russe par Denis E. Savine. — Paris, Le Livre de proche, 864 pages, 9,90 €

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