Humanités numériques, dit-il

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Lu dernièrement dans la presse :

Ce que les humanités numériques font, ou plutôt "nous font", c'est susciter de nouvelles pratiques en renouvelant les manières de faire des sciences humaines et des arts. L'humanisme numérique, lui, semble encore osciller dans un monde technique que se partagent les hérauts de la Silicon Valley en panne de Dieu et leurs détracteurs en quête de nouvelles Lumières.


Sur sa faim, bien sûr qu'on s'y trouve ensablé après une telle péroraison... — d'ailleurs, opposer aussi benoîtement les deux fléaux que sont religion et progrès, cela ne ressemble-t-il pas à une fraude à l'intelligence ?
Et puis, hein, à la fin :"De nouvelles pratiques" ? Mais pourquoi faire ? Ou plutôt pour quoi qui aboutirait à quoi ?
On parle d'humanités numériques beaucoup mais on n'en voit jamais la queue d'une sédimentations non plus que des fruits idéels bien probants.
Les habitants de notre île, basiques qu'ils sont, me font remarquer qu'il faut cesser de se plaindre des politiques quand on en est arrivés à ouvrir grand la porte qui bée sur la fenêtre non fermée qui donne sur le désert.
Epatez-nous, épatez-nous, disent-ils.

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