L’Île singulière

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Face à la bronca qu’a déclenchée la publication de l’incipit d’hier, nous nous voyons contraint (mais c’est bien la dernière fois que le Préfet maritime plie, noms des dieux !) de publier le premier paragraphe suivant. (Quand on voit ce qu’un incipit peut déclencher, on ne peut que pousser le Macron et son barbu a beaucoup de prudence verbale dans les jours qui viennent)


Le fossoyeur était devenu un ami.
Il avait quarante ans, deux enfants, la télévision en couleurs, et sa maison au fond du jardin — je veux dire au fond du cimetière — était bordée d’iris bleus au printemps, de soleils géants pour l’été.




Odile Yelnik L’Île singulière. — Paris, L’Harmattan, 1998, 165 pages.



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