L'Alamblog

L'Alamblog vous en a souvent parlé : Jean-François Louis Merlet (1878-1942), journaliste, écrivain et mentor de Louis Guilloux (1), n'est plus un inconnu pour vous.
La préparation de la vente de sa maison familiale nous a valu la mise en évidence de ses talents de peintre. C'était lors d'une vente aux enchères, mardi dernier à Bordeaux où la notoriété de Merlet n'a pas paru à son optimum. Si le commissaire ignorait tout du personnage, s'en moquant quelque peu, ses clients ont parfois eu l'occasion de s'écharger à coups de billets de 10 €. Les petits chiens et les paysages locaux de Merlet ont eu, pour l'essentiel les suffrages de très rares enchérisseurs. En revanche, son autoportrait de 1913 en "Paméla" (de La Marchande de frivolités, la pièce de Victorien Sardou), pièce curieuse, et son album de photo de jeune homme et de prisonnier de guerre auront déclenchés les envies.
Des oeuvres sur carton ou sur bois avaient circulé par le passé déjà - car l'animal a dû peindre beaucoup - mais jamais autant et, sans doute, jamais de cette qualité. Certaines peintures paraissaient en effet assez inspirées. Nous en reproduirons quelques-uns dans les temps qui viennent pour vous en convaincre, de même que nous mettrons quelques photos en ligne, puisque le Préfet maritime, ce vieux filou, a acquis et le portrait et l'album photo. Pas phou.
A suivre.


(1) Qui en parle dans ses chroniques éditées par Héros-limite il y a peu : Chroniques de Floréalnréface de qui vous vous doutez, 2018, 208 pages, 20 €