Sexe de baleine et obscurité

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Vernis sélectif pour le cétacé imaginé par le graphiste Guillaume Guilpart. Il illustre d'un bond joyeux le récit du voyage de l'artiste américaine A. Kendra Greene en Islande.
Pays de 330 000 âmes, l'Islande compte curieusement 265 musées. C'est un fort ratio et cela s'explique probablement parce que l'île tient le pompon en matière d'alphabétisation.
Reste que la collectionnite a quelque chose de particulier en Islande, qui détient déjà le record de la plus grosse collection de volcans. Qu'on en juge : Musée du sexe de baleine, des Harengs, des Monstres marins, de l'Obscurité, du bois flotté, des Merveilles islandaises (Trolls & fils), et même des Français en Islande...
La palme revient à plusieurs de ses institutions aux caractéristiques étonnantes. Et c'est ce qui fait le charme du récit de Kendra Greene, qui prend la chose avec beaucoup de sérieux, en professionnelle de la muséographie, pour tout dire, sans jamais perdre de vue l'incongru, sa cause et sa portée humaines.
En conclusion, un voyage en terre d'étrangetés, dont l'art brut n'est pas absent, enrichi de milles petites informations sur cette île à part.
Dépaysement assuré, culture renforcée.



A. Kendra Greene Le Musée de la baleine (que vous ne verrez jamais), traduit de l'anglais par Nathalie Peronny. - Paris, Marchialy, 2023, 300 pages, 21 €

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