Dévisser ?

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Moins bavard que Le Nom de la Rose, plus ramassé qu'un Mittelholzer, moins chantourné qu'un Lovecraft, plus efficace qu'un (passons), le Muncaster de Robert Westall bat toutes les mesures.
C'est, pour tout dire, une sombre pièce de houille qui se narre l'air de rien, avec la tranquille maîtrise de l'artisan qui connaît son métier. Et en l'occurence, celui-ci d'artisan répare des cathédrales...
On peut dès lors tomber de très haut avec Robert Westall (1929-1993), d'autant qu'il n'a jamais été plus mis en valeur que ça dans l'Hexagone (1). Son terrible Muncaster, qui se dévore d'une traite, méritait parfaitement sa place dans la collection des "Hallucinés" des éditions du Typhon.
Au fond, c'est l'idée de cadeau parfaite pour tous vos neveux et nièces gothiques... Surtout s'ils ne lisent pas (leurs parents et fratries pourront leur chiper.)




Robert Westall Muncaster. Traduit de l'anglais par Benjamin Kuntzer. - Editions du Typhon, 2023, "Les Hallucinés", 142 pages, 17,90 €


(1) Hors livres pour ados : on a pu le lire dans Signal naguère, ou dans Je bouquine...

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