En attendant que Diarrhée au Mexique soit loué sur TF1, et dans l'espoir que la librairie française prendra en considération ce livre au titre délicat, les lecteurs un peu curieux pourront se le procurer de deux manières aussi agréables et dénuées d'effets secondaires que possible :
- Soit acquérir le dit livre en ligne, sur le site Lekti-ecriture.com, en cliquant ici : ICI
- Soit par correspondance papelarde, téléphonique ou électronique auprès des éditions l'Atelier du Gué
Editions L'Atelier du Gué 11300 Villelongue d'Aude — Tél. 04 68 69 50 30 — Fax 04 68 69 51 13 — Mèl : editions@atelierdugue.com
L'ouvrage est toujours disponible.
Son prix est toujours de 7 € franco de port
Et, pour satisfaire la curiosité des nautes (apparemment) interloqués par ce curieux personnage, la légende de l'illustration du jour, signée Bienvenu Merino, afin de ne pas interrompre une série qui a si bien commencé :
"Quatre personnes sur un bâteau, deux hommes et deux femmes : la fille argentine avec appareil photo, Bob, un écrivain de Los Angelès (U.S.A.) et ma petite beauté, rencontrée à bord, originaire de l'île de Chiloé. C'est notre arrivée à Punta Arenas, là où finit le monde, selon les Chiliens, ville du Détroit de Magellan, au sud de la Patagonie Chilienne, en face la Terre de feu.
J'ai eu l'occasion de passer six jours extraordinaires sur les canaux Magellan, de Puerto Mont à Punta Arenas, en affrontant le golfe de Peine (cimetière de bateaux), onze heures de traversées. Car ici les petits navigateurs ne peuvent pas passer, c'est trop dangereux. Ce fut une des merveilles de mon long voyage. C'est grâce au gouverneur de la région que j'ai pu faire ce voyage sur les canaux. J'avais rencontré Salvador Allende, quinze jours avant, durant sa campagne présidentielle, à Osorno et à Valdivia."
1 De Blezel -
J’avoue avoir douté de l’existence effective de M. Merino et je m’en excuse.
Je viens de lire “Diarrhée au Mexique”. J’ai rarement été autant enthousiasmé par un texte contemporain. C’est un livre unique, parce que tout à fait sincère et honnête. Je veux dire que la plupart du temps les textes “contemporains”sont terriblement littéraires (dans le mauvais sens du terme qui est aussi le plus fréquent : poseur, faux, petit bourgeois). Cette réédition est salutaire (et le petit milieux des lettres fera semblant de n’avoir pas vu). L’ irrévérence et la drôlerie de ce petit livre sont toujours justes, parce qu’ innocentes. Nulle provocation là-dedans ; en tout cas rien n’est forcé, appuyé ; Monsieur Merino est un honnête homme. Merci mille fois pour ce livre.
2 De Robert Bary -
Je viens de lire Diarrhée de M. Merino. Je ne sais pas, comme Blezel le pense, si ce texte sera voué au l’indifférence ou la censure de la critique, mais je suis d’accord avec lui pour dire que c’est un grand petit livre. Ce n’est pas un écrit satanique, c’est une parole crue, douce et chaleureuse pour dire la violence et les excrétions du corps, c’est le texte d’un ange à ranger aux côtés de Bataille et d’AnaIs Nin.
(En lisant, je me suis souvenu du « Boucher » d’Alina Reyes, qui reçut le prix Pierre Louys en 1987 et parut dans l’indifférence une première fois dans une petite feuille de chou aujourd’hui disparue, avant de faire les beaux jours du Seuil, en 1995).
On lui souhaite la même aventure.