Robyn Hitchcock à La Java

C’était tout à l’heure, c’est-à-dire hier au soir, à La Java, un chouette club désuet du côté de Belleville.
Robyn Hitchcock, accompagné du batteur des Soft Boys, le subtil Morris Windsor, a développé tout son talent d’excellent performer et de malicieux entertainer. Sans parler de sa façon un peu unique de tripoter sa guitare. Un grand musicien et un sacré songwriter, ce gaillard. Sympathique avec ça.
Première partie acoustique, seconde électrique, un duo remarquable percu-cordes (“ficelles de guitare” dit-il en accordant sa gratte) qui semble avoir comblé les 70 ou 80 personnes présentes. Il y a une dizaine d’années Hitchcock était passé, déjà, à La Java… nous étions douze — pour plagier approximativement Poulaille — en salle. Quelques jours plus tard, à Prague, nous étions 30. La progression de son audience est donc bien plus qu’exponentielle. C’est encourageant.
Et l’intérêt qu’on lui porte en France ne saurait décroître désormais car le français de Robyn H. a fait de diables de progrès depuis. Il a, à son habitude, entrecoupé son set de monologues et historiettes poétiques et saugrenues, comme il les aime.

“Je suis le squelette… d’amour… J’aime le fond et le plafond, j’aime la lumière…”

Dieux que le moment était bon !
Jusqu’au final : un boeuf électrico-électrico-électrique sur Element of Light, Waiting for my man et Who do you love.

On attend donc le prochain passage de Robyn Hitchcock de pied ferme.

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