Sur cette île, le désensablage comporte aussi ses dangers (tortues mangeuses d'hommes, babouins dogmatiques, asperges carnivores, papayes explosives, etc.). Un matériel lourd s'impose. (National Geographic, 2008)
Lancés comme nous le sommes dans la grande campagne annuelle de désensablage des cours d'eau de l'île, nous n'avons pas eu le temps de lire ces jours. Aussi est-ce le parfait moment pour signaler quelques bonnes adresses du nautemonde.
Mentionnons d'abord le Florian-Parmentier qui plante des légumes sur son balcon pour survivre, ça n'est pas rien.
Mais aussi Florian-Parmentier lu par Han Ryner.
Et notre cher Gabriel de Lautrec, qui médite sur le fait que les moulins sont de plus en plus au bord de l'eau, soit une chronique facétieuse repêchée par Livreblog dans la presse...
Et la Tête de veau de Paul Leclercq, qui nous évoque celle de Gabriel Nigond (in L'Ombre des pins, 1904, si nos souvenirs sont bons).
N'oublions à ce sujet (sans rapport), la mise à jour de la Recension des exemplaires des Versiculets d'Alfred Poussin. Nous en sommes à douze exemplaires, dont un joliment truffé.
Le Front c'est aussi Guy Darol qui ouvre un blog consacré à la rue du Pressoir, haut lieu du XXe arrondissement de Paris, où l'on retrouve l'ami Bienvenu Merino, le notoire auteur de Diarrhée au Mexique, et sa nouvelle amie Josette Farigoul.
Sur le blog habituel de Guy Darol : photo et commentaire sur Jean-Daniel Fabre et André Laude
Bref, Guy Darol bosse fort et se permet néanmoins de faire la ''Fiesta pour l'oisiveté'' dans Le Grognard (n° 5).
Lequel Grognard propose dans sa 6e livraison (juin 2008) un entretien de Pascale Arguedas avec Michel Volkovitch et un extrait du journal intime de ce dernier.
N'oublions pas que Le Grognard est aussi un blog. On y a pu lire récemment le sociologue américain Pitirim Sorokin (1889-1968) dans un exercice de décapage à l'acide du sondage tel que pratiqué, id est confusionniste. Une grosse tête bien faite, récalcitrante à classer auprès de Michel Guet (dont nous allons bien finir par causer) ou Günter Anders pour que les générations sachent que nous n'étions pas tous neuneux.
Même si les apparences plaident contre nous.
C'est sur le fondamental (et gratuit) Classiques des sciences sociales (d'Abel-Rémusat au jésuite Zi) que l'on peut découvrir des textes majeurs, édités et annotés. Parfois même des textes toujours couverts par le droit d'auteur.
Avant que les tortues n'attaquent (elles sont attirées par l'écran plat des ordinateurs portables), je note encore le site du Centre de documentation anarchiste Maurice Joyeux.
Pour la bonne bouche, je conclue avec la BM de Lisieux qui offre en ligne la Bibliographie des fous de Charles Richard, une lettre à Nodier publiée en décembre 1835 dans la Revue de Rouen.
Voilà, vous avez de quoi lire quelqu...? Purée les tortues sont là ! Couic.