Le Livre (feuille de température)

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Selon une étude de la Banque Lazard, qui s'y connaît, le livre ancien et les éditions rares assurent sur le long terme un rendement financier plus important que la pierre, l'or ou les actions.
Une niche décorrélée des cycles économiques, où le faux n'existe pas (l'article ne parle pas des manuscrits...), contrairement au marché de l'art.
Dernier point intéressant : plus le prix d'entrée est réduit, plus le potentiel de plus-values est important.

Bémol :

" (...) les différents éléments qui composent la valeur d'une édition, son originalité, la qualité de sa reliure, sont d'une redoutable complexité."


Il y a quelque justice à ce que nos amis les pétulants spéculateurs peinent à grimper eux aussi au cocotier des aubaines, n'est-ce pas ? Et l'on trouve là la preuve que le savoir n'a pas perdu toute sa valeur.



P. S. Imaginez un boursicoteur qui investirait sa rente sur les originales de Christine Angot ou de Michel Houellebecq comme ses aïeux ont acquis les oeuvres intégrales - numérotées siouplait - de Georges Duhamel, Colette ou André Soubiran... D'où l'adage : "Grands papiers onéreux souventes fois peau de l'os valent." (fin XXe)

Source : La Tribune, n° 3908, 9 mai 2008.

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