Peuchâtre et Gésirac

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Un nouvel ouvrage de La Clef d’argent ne laisse jamais indifférent, d’autant que celui-ci, Peuchâtre et Gésirac, tout frais sorti des presses démarre comme Un roi sans divertissement de Jean Giono. Sans arbre tutélaire, certes. Nous ne sommes pas allé très loin encore dans notre lecture, mais l’on s’y trouve en pareil territoire où le Mal monstre fait se fermer les volets et les âmes. On y trouve des paysans, un berger solitaire, des nobliaux et une grosse de gendarmes.
Nous ignorons encore tout de Michel Rullier, sinon qu’il s’adonne au fantastique rural et qu’il s’y adonne bien. Voilà qui fera plaisir aux lecteurs de Claude Seignolle et sans doute à Claude Seignolle lui-même : dix-huit textes dont neuf nouvelles charentaisesavec “L’Autre”, pour commencer, qui démontre parfaitement que l’auteur sait mener un récit, et trois poèmes en prose pour conclure.
Des bêtes, des ogres, des loups… Qui serait assez adulte pour résister au frisson qu’ils suscitent ?



Michel Rullier Peuchâtre et Gésirac, contes fantastiques. — Dole, La Clef d’argent, 2009, 238 pages, 12 euros

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