Cornuault amoureux

CornuaultCoeurDents.jpg



Joël Cornuault, évoqué ici de temps à autre lorsqu’il chronique, est garçon de ressources et de tempérament.
Outre la réflexion, la traduction, voire la biographie, il s’adonne au vers amoureux. On s’en était aperçu du reste avec Je me vêts de ton épaule et l’éditeur Pierre Mainard nous le répète en donnant Coeur d’oiseau dent de lion où s’exprime une sensualité brossée au lexique de plume et de poil.

Je déteste m’établir
— escroc le matin
étourneau le soir —
loin de tes genoux de lait


Mais cette citation n’est rien du tout. Pour avoir tout lu, gageons qu’en notre pays, une femme au moins n’est pas à plaindre. Bien entendu les hommes moins démonstratifs peuvent en prendre de la graine plutôt que d’être jaloux du talent de cet homme.
Joël Cornuault dont on nous fera la grâce de nous souvenir qu’il est également bibliopole (Librairie La Brèche, n’est-ce pas) a donné avec l’éditeur susnommé deux poèmes de Clément Janequin en guise de voeux ce janvier. Ils étaient eux aussi illustrés par Jean-Marc Scanreigh : Le Chant des oyseaulx et le fameux Chant de l’alouette, moultement apprécié des troubadours de tous les siècles passés occupés à causer aux dames.



Joël Cornuault Coeur d’oiseau dent de lion. Dessins de Jean-Marc Scanreigh. — Pierre Mainard, (25) pages, 6 euros

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Haut de page