Si vous avez quelque chose de pressé à dire à un ami habitant un district éloigné, à Papeari, par exemple, vous allez au bureau téléphonique de Papeete. Là, l’employé au moyen d’un appareil spécial, prie son collègue de Papeari, de prévenir votre ami qu’on veut lui parler au téléphone. Votre ami vient donc au bureau de Papeari. Il vous écoute devant un appareil identique à celui devant lequel vous parlez. Il entend tout ce que vous dites et vous répond. Cela n’a pas demandé longtemps.
C’est l’électricité qui, en suivant les fils de fer que vous voyez établis le long des routes, a fait fonctionner les appareils.
C’est grâce à elle encore qu’on a pu, dans tous les pays, installer des télégraphes qui, au lieu de transmettre la parole, comme le téléphone, transmettent d’un bureau à l’autre, et avec la même rapidité, des lettres ou dépêches, écrites avec un alphabet spécial. Sur mer les bateaux communiquent entre eux par la télégraphie sans fil. Ils sont alors munis d’appareils d’un autre genre.
Tout navire en danger signale sa situation aux autres bateaux, même quand ils sont à une grande distance de lui. Et ceux-ci, arrivant au plus vite, sauvent toujours bien des personnes vouées sans eux à une mort certaine.
Voilà des merveilles de l’électricité.Exercice oral ou écrit.
A quoi sert le téléphone ?
M. Chevolot, chef du service de l’enseignement Premier Livre de lecture à l’usage des Ecoles de district des Etablissements français de l’Océanie. — Paris, Emile Larose, libraire-éditeur, 1913, pp. 72-73