Théo Varlet ironiste ?

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Réponse du poète, passablement ironique, à une enquête littéraire un peu rebattue



A mon avis, « l'expression la plus juste des aspirations littéraires contemporaines », c'est la mienne.
La forme poétique adoptée dans mes oeuvres est évidemment a seule légitime.
Quant à déterminer la catégorie où il urge de classer l'art que j'emploie, c'est l'affaire de la critique.
A cet effet, je vous expédie mon récent volume « Notations » (1).
J'ignore si.l'on y doit trouver plus de passion que de raison, ou plus de science que de mystique intuition. Mais j'estime que le « renouveau occidental » inauguré par mon avènement poétique, procède d'une synthèse congrue de ces diverses tendances. Et ceci a été implicitement démontré par la. critique, qui rappela, à propos de mes « Notes de Poèmes » (2), tous les grands noms littéraires du XIXe siècle, depuis Leconte de Lisle et Hérédia, jusqu'à Laforgue, Sorbière (3), Eckoud (4) et Huysmans, inclusivement.
Théo Varlet




La Jeune Champagne, août 1906, n° 41, pp. 219-220.



Notes de l'éditeur
(1) Notations, Lille, éditions du Beffroi, 1906.
(2) Sic pour Notes et Poèmes, id., ibid., 1905.
(3) Re-sic pour Corbière (Tristan).
(4) Re-re-sic pour Eekhoud (Georges).

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