"Au procès de "Je suis partout", le commissaire de la République s'en remet à la consience des jurés pour décider de la peine", Le Figaro, n° 714, mardi 26 novembre 1946, p. 1.
Contexte : Pierre-Yves Cousteau et Lucien Rebatet sont jugés pour leur activité durant l'Occupation. Audition des témoins de Cousteau
(...)
Aimé de sa concierge (1)
La concierge de l'immeuble qu'habitait l'accusé vient témoigner de la pureté de ses fréquentations.
M. Lionnet (sic) mystifia Cousteau avant la guerre, lui donnant sur l'organisation du parti communiste des renseignements fantaisistes qu'il publia gravement dans Candide. Militant de la résistance et ne cachant pas qu'il était demeuré communiste de stricte obédience, il n'entretient pas moins des relations cordiales avec Cousteau pendant l'occupation :
- C'était un ennemi loyal. Il travaillait pour une vérité qui était la sienne.
Le témoin n'a rien renié de ses anciennes convictions. Le témoigange qu'il apporte n'en a que plus de poids.
Jacques Péret (sic), homme de letres, bien qu'étant dans un maquis pendant l'occupation, n'en a pas moins rencontré Cousteau en toute sécurité, dit-il.
(...)
(1) où l'on constate que le rédacteur connaît son Eugène Chavette... (note de l'Alamblog)
1 De deunis -
M. Lionnet (sic) : où l'on constate que le rédacteur connaît son Leopold Chauveau...
2 De Le Préfet maritime -
Pas compris le rapport avec Chauveau...
3 De Correcteur -
Une erreur s'est glissée dans le texte: Il s'agit de Pierre-Antoine Cousteau et non de Pierre-Yves Cousteau (qui n'était pas né à cette époque).